Réduction d’impôts via les placements financiers : les solutions à connaître

Réduction d’impôts via les placements financiers : les solutions à connaître

La pression fiscale sur certains contribuables est particulièrement élevée, notamment pour les investisseurs, les cadres supérieurs, les professionnels libéraux et les chefs d’entreprise. Néanmoins, il existe des solutions légales et efficaces pour optimiser leur fiscalité. En effet, certains placements financiers offrent des opportunités de réduction d’impôts considérables. Dans cet article, nous vous expliquons les avantages et le fonctionnement des différentes solutions d’optimisation fiscale disponibles. Découvrez également nos conseils afin de trouver les placements financiers adaptés à votre profil. 

Pourquoi optimiser sa fiscalité avec des placements financiers ? 

La réduction d’impôts via les placements financiers permet, avant tout, d’optimiser la fiscalité. Elle consiste à exploiter, de manière entièrement légale, les dispositifs en place dans le but de réduire l’impôt dû par le contribuable. Cette opération impacte positivement la rentabilité des investissements. 

Cas pratique : Un chef d’entreprise a placé 10 000 euros sur son plan d’épargne retraite (PER) pour réduire sa charge d’impôt. Il a ensuite déclaré un revenu imposable annuel de 100 000 €. Après déduction de la somme placée, le montant final soumis à l’impôt s’élève à 90 000 €.

Les placements financiers éligibles aux réductions d’impôts 

Si vous souhaitez bénéficier des dispositifs de réduction d’impôts grâce aux placements financiers, vous avez le choix entre plusieurs dispositifs.

L’assurance-vie

Son régime devient particulièrement avantageux après le huitième anniversaire du contrat. En effet, l’épargnant bénéficie d’un abattement annuel sur les intérêts qui s’élève à 4 600 euros pour une personne seule et à 9 200 euros pour un couple marié ou pacsé soumis à imposition commune. Par ailleurs, le prélèvement forfaitaire unique (PFU) appliqué est de 30 %, dont 12,8 % au titre de l’impôt sur le revenu et 17,2 % pour les prélèvements sociaux, ce qui est plus avantageux que l’imposition classique dans un grand nombre de cas (Tranche Marginale supérieure ou égale à 30%).

L’assurance-vie est également reconnue pour ses avantages sur le plan successoral. En effet, outre une imposition favorable, la transmission est simplifiée par des montants d’abattement avantageux : les versements effectués avant 70 ans bénéficient d’un abattement de 152 500 euros par bénéficiaire.

Le plan d’épargne en actions 

Le plan d’épargne en actions (PEA) est recommandé si vous souhaitez investir en bourse, maximiser vos gains à long terme et bénéficier d’un cadre fiscal avantageux. Ce dispositif permet de placer jusqu’à 150 000 €. Après cinq ans de détention, les dividendes et les plus-values ne sont plus soumis à l’impôt sur le revenu.

Les FCPI et les FIP 

Les Fonds Communs de Placement dans l’Innovation (FCPI) et les Fonds d’Investissement de Proximité (FIP) constituent des solutions fiscales intéressantes pour les investisseurs. Avec ces placements, le capital est mis à la disposition d’entreprises innovantes ou régionales. La réduction d’impôt représente 18 % de la somme investie.

Le plan d’épargne retraite 

Le plan d’épargne retraite permet de réduire ses impôts tout en préparant sa retraite. Les sommes versées sont déductibles du revenu imposable dans la limite légale fixée.

Public cible : Ces dispositifs sont particulièrement adaptés aux cadres, chefs d’entreprise, professionnels libéraux et investisseurs ayant un revenu imposable élevé.

Investir dans l’immobilier pour réduire ses impôts 

La loi Pinel

La loi Pinel permet de bénéficier d’une réduction d’impôt allant jusqu’à 14 %, répartie sur 6, 9 ou 12 ans. Ce taux peut atteindre 21 % avec le complément Pinel Plus. L’investissement est, cependant, limité à 300 000 € par an. Elle s’applique aux biens locatifs immobiliers situés dans les zones A, A bis ou B1. 

Le dispositif Malraux

Le dispositif Malraux s’applique aux immobiliers locatifs de caractère. Ces biens sont situés dans des quartiers historiques ou des zones protégées. Il permet de déduire une partie importante des travaux de restauration de l’impôt, jusqu’à 30 % des dépenses, sans plafond légal.

Le dispositif Denormandie

Le dispositif Denormandie cible les investissements dans l’immobilier ancien. Pour en bénéficier, il est impératif de procéder à des travaux de rénovation et d’acheter un bien situé dans une commune éligible. L’acquéreur s’engage à mettre le logement en location pendant 6, 9 ou 12 ans à des ménages modestes. Des plafonds de loyers et de ressources ont été fixés en ce sens. La réduction d’impôt est calculée selon la durée de la mise en location.

  • Une réduction de 12 % si le bien est mis en location pendant 6 ans. 
  • Une réduction d’impôt de 18 % du prix pour une durée de location de 9 ans. 
  • Une baisse de 21 % pour une durée de location de 12 ans.

Ces avantages fiscaux s’appliquent dans la limite d’un plafond d’investissement de 300 000 €. 

Les SCPI fiscales 

En entrant dans une SCPI (société civile de placement immobilier) fiscale, vous profitez d’un dispositif de défiscalisation immobilière, tout en vous affranchissant de la gestion du bien. En effet, les SCPI permettent de réduire vos impôts grâce aux dispositifs Pinel, Denormandie, Malraux et Déficit Foncier. Parmi les avantages de ce type de placement figurent :

  • la réduction de l’impôt sur le revenu ;
  • l’ajout d’un revenu complémentaire ;
  • la valorisation progressive du patrimoine.

Exemple concret : Un entrepreneur a choisi d’investir dans un appartement Pinel pour diversifier son patrimoine et optimiser ses impôts. En général, ce type de placement offre une réduction d’impôt allant de 12 % à 21 %, selon la durée choisie. En choisissant de placer 250 000 € sur une durée de 9 ans, il a bénéficié d’un rabais total de 45 000 € (18 %), soit 5 000 € par an.

Comment choisir la solution de placement adaptée à sa situation fiscale ? 

Pour bénéficier de la réduction d’impôts via des placements financiers, plusieurs critères sont à considérer. D’abord, une analyse de votre situation s’impose. En effet, vous devez évaluer votre revenu et vos besoins en termes de réduction fiscale. Il est également crucial d’étudier la rentabilité d’un investissement et les objectifs que vous voulez atteindre (épargne, retraite, revenu complémentaire, projet à moyen ou à long terme…).

Vous devez également considérer la durée du placement. Par exemple, l’assurance-vie peut être adaptée aux objectifs à moyen terme, alors que les avantages fiscaux liés à l’immobilier (direct ou indirect) ne sont avantageux que sur le long terme.

Exemple pratique : Un cadre supérieur a contacté un conseiller dans le but d’optimiser son portefeuille. Il a obtenu un accompagnement personnalisé et complet, lui permettant d’effectuer plusieurs placements dans la sérénité. Outre l’abattement fiscal, cette expérience a contribué à la maximisation de ses revenus.

Conclusion 

Publié le
Catégorisé comme Actualité